Women of power

LeS illustrations

Une série de femmes de pouvoir dans les costumes traditionnels de leur époque et région du monde.

Ce projet combine trois de mes passions: l’illustration, les femmes dans l'histoire et la création de costumes.
J’ai créé cette série pour mettre en valeur de beaux costumes historiques, et aussi pour souligner l’importance que les costumes ont à chaque époque.

Aperçu de la collection rassemblée
Des tests de correspondance des couleurs avec les aquarelles métalliques.
Courte vidéo des aquarelles métalliques dans la lumière.

La collection

Wu Zetian

(17 février 624 - 16 décembre 705)

Wu Zetian fut la seule impératrice régnante de toute l'histoire de Chine.

Le titre et la fonction d'empereur de Chine étaient exclusivement réservés, dans le système impérial, aux hommes, les femmes ne pouvant exercer le pouvoir que provisoirement, dans le cadre d'une régence ou d'un inter-règne, sans avoir le titre d'empereur et assistées le plus souvent d'un conseil de régence. Seule, Wu Zetian fonda sa propre dynastie, la dynastie Zhou (周) deuxième du nom, dont elle fut, sous le nom d'«empereur saint et suprême » (聖神皇帝, Shèngshén huángdì) de 690 à 705, la seule monarque.

Si elle s'est montrée particulièrement cruelle envers ses opposants, elle fit pourtant beaucoup de réformes sociales, notamment pour les femmes, leur éducation, leur bien-être et leur accès aux examens et aux postes officiels.

Nefertiti

(c. 1370 - c. 1330 avant JC)

Néfertiti (dont le nom signifie « la belle est venue » ou « la parfaite est arrivée ») était une Reine d'Égypte, grande épouse royale d'Akhenaton, l'un des derniers rois de la XVIIIe dynastie.

Elle est particulièrement reconnaissable et connue grâce au buste sculpté pour la représenter. Œuvre supposée du sculpteur Thoutmôsis, ce buste polychrome a été découvert le 6 décembre 1912 à Tell el-Amarna par une équipe archéologique allemande dirigée par Ludwig Borchardt et est maintenant conservé au Neues Museum à Berlin.

Sainte Clotilde

(c. 474–545)

Elle est une princesse burgonde, devenue reine des Francs en épousant Clovis, qu'elle contribue à convertir au christianisme. Elle a été canonisée vers 550 ou 560.

Veuve très pieuse, Clotilde est la première reine chrétienne qui ait fondé plusieurs établissements religieux. Si, faute de documents sûrs, certains restent légendaires tel l'ancien couvent royal aux Andelys.

Imperatrice Jitō

(645 -  703)

L'impératrice Jitō (持統天皇, Jitō Tennō?, 645 - 13 janvier703) était le quarante-et-unième empereur du Japon, selon l'ordre traditionnel de la succession, et la troisième femme à occuper cette position. Elle a régné de 686 à 697. Jitō était aussi une poétesse de "waka" (forme de poésie japonaise) reconnue.

Mirabaï

(1498-1546 / 1547)
Cette histoire n'est pas officielle, son parcours présentant des zones d'ombres.

Mira Bai est une adepte de la dévotion à Krishna. Mīrābaï, appelée aussi Sant (« sainte ») Mīrābaï.
Elle est une poétesse hindoue, auteure de nombreux de bhajans : des chants d'amour mystique qu'elle dédie à sriKrishna; ils s'inscrivent pleinement dans le mouvement bhakti et sont restés très populaires en Inde. Elle fut marié au puissant prince de Mewar du Rajasthan.

C'est une femme anticonformiste, dont les aspirations religieuses cadrent mal avec les valeurs de son milieu social et sa belle famille.
Face à une telle situation, par deux fois sa belle-famille aurait attenté à sa vie au moins à deux reprises.

La fin de son histoire est mystérieuse car elle aurait disparu un jour ou elle priait dans un temple de Krishna, il est dit qu'elle aurait été miraculeusement absorbée par la statue atteignant l'union parfaite avec son Dieu. D'autres spéculent qu'elle serai partie, aidé d'un yogi, pour partir en pèlerinage solitaire loin de sa famille et des foules, pouvant être libre et se dévouer entièrement à son Dieu.

Imperatrice Theodora

(c. 500-28 juin 548)
Cette histoire n'est pas officielle, son parcours présentant des zones d'ombres.

Elle était impératrice de l’Empire romain d’Orient par mariage avec l’empereur Justinien Ier. Elle régna conjointement avec son mari dont elle devient l'épouse légitime en 525. Elle était l’une des impératrices romaines orientales les plus influentes et les plus puissantes, bien que d’un milieu modeste à l'origine.

Personnalité aux multiples facettes, elle laisse l'image d'une femme au tempérament affirmé, à la fois habile et impitoyable, et l'une des souveraines les plus influentes de son temps. Son parcours fait partie des exemples les plus remarquables d'ascension sociale. Ses nombreuses représentations artistiques témoignent de la fascination des auteurs à son égard à travers les siècles. Elle également est une sainte de l'Église orthodoxe.

Catherine de Medicis

(13 avril 1519 - 5 janvier 1589)

Elle était une noble italienne Epouse d'Henri II et reine de France de 1547 à 1559, elle est aussi la mère de trois rois de France : François II, Charles IX et Henri III ; ainsi que, entre autres, d'Élisabeth de France (1546-1568), devenue reine d'Espagne en épousant Philippe II, de Marguerite (dite "la reine Margot", épouse du futur Henri IV) et de Claude de France (1547-1575), duchesse de Lorraine.

À la suite de la disparition de son fils François II en 1560, elle assume la régence du royaume pour son deuxième fils Charles IX, alors âgé de 10 ans. Dès lors, elle joue un rôle prépondérant dans les affaires politiques françaises, et jouera le rôle de régente du royaume de France jusqu'en 1574.

Femme cultivée, Catherine de Médicis a contribué à diffuser en France les moeurs et le goût italiens. Elle a fait agrandir le Louvre et construire le palais des Tuileries.

Agnodice

(c. 4e siècle avant notre ère)

Elle est une figure légendaire considérée comme la première femme sage-femme ou médecin de l’Athènes antique.
Sa légende est la suivante :
Issue de la haute société athénienne, elle se déguisa en homme pour suivre les cours de médecine du célèbre médecin Hérophile. Elle passa brillamment l'examen et devient gynécologue, mais sans révéler qu'elle était une femme. Bientôt les patientes affluèrent à son cabinet, tant et si bien que les autres médecins, jaloux, firent courir le bruit que « ce » confrère profitait de sa situation pour séduire les femmes mariées qu'on voyait s'abandonner, sans réserve, à ses soins. Pour se disculper, Agnodice se vit alors contrainte de révéler son sexe devant les juges de l'Aréopage : « elle releva sa tunique et montra qu'elle était une femme ». Les juges l'accusèrent alors de violer la loi athénienne, en pratiquant une branche de la médecine interdite aux femmes. Agnodice risquait une lourde condamnation. Mais la reconnaissance et l'intérêt personnel poussèrent les épouses à s'unir pour prendre sa défense. Les magistrats acquittèrent Agnodice et lui permirent de continuer à exercer la médecine. L’année suivante, une loi qui autorisait les femmes à étudier et pratiquer la médecine fut promulguée.

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